Bernard et Dominique Misonne sont propriétaires de terres agricoles situées autour de la ferme familiale à Fleurus. En 1988, ils décident de planter un verger de pommiers et créent avec leur sœur et leurs frères la société Pominvest scrl. Les premières plantations sont constituées de variétés classiques de l’époque : Jonagold, Elstar,…Très vite, la volonté de se démarquer dans une région réputée peu favorisée va les conduire à se diversifier et à promouvoir la vente directe.Les magasins aux alentours qui vendent de la médiocre qualité ne font pas le poids et la clientèle devient fidèle aux vergers de Fleurus. La société s’équipe en matériel de pressage et propose de délicieux jus de fruits dont le goût évolue en fonction de la maturité des pommes, et des variétés sélectionnées. L’étape suivante est l’élaboration d’un apéritif à base de pommes élaboré selon les principes du Pommeau de Normandie. L’idée de faire l’apéritif "le Pommeau des Vergers de Fleurus" est née en 1999 quand le verger fut assommé par la grêle et qu’il fallut trouver une solution pour commercialiser les pommes abîmées. L’idée est venue alors aux cultivateurs de faire distiller les jus de pommes. C’est ainsi que les distillateurs obtinrent un alcool de pomme. La saison suivante, alors que l’alcool s’était bien reposé, le pommeau des vergers de Fleurus fut créé en mariant l’alcool et le nouveau jus. le Pommeau de Fleurus contrairement à celui de Normandie ,ne vieillit pas 14 mois en tonneaux. Il est donc moins rond en bouche que son cousin français mais fait davantage ressortir le fruité des pommes fraîchement pressées. Il devient d’ailleurs la boisson officielle de la Confrérie de la Cité des Bernardins de Fleurus. Aujourd’hui, les vergers couvrent 5 hectares avec plus de 25 variétés différentes au nom inconnu du grand public : Coxybelle, Mairac La Flamboyante, Rubens et bien d’autres. Les pommes sont maintenant pressées chez "Pom d'Happy" à Ellezelles au moyen de techniques artisanales mais très professionnelles. La technique culturale a toujours été la "lutte intégrée" déjà respectueuse de l'environnement, mais depuis 3 ans ils optent pour une culture dite :"Fruits d'ici" c'est à dire sans pesticides chimique a partir de fin floraison. Il n'y a donc aucun résidus de produits chimique sur les fruits.